Pourquoi passer à la culotte pour les règles ?

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Les menstrues chez la femme sont un sujet délicat et sensible. Lorsqu’arrivent les premières menstrues chez la jeune adolescente, à peine sortie de l’enfance, il n’est souvent pas aisé d’avoir les bons mots. Souvent c’est la panique, la gêne. En vrai, les menstruations sont déjà assez difficiles et douloureuses. Et pourtant, il existe une multiplicité de solutions : les serviettes hygiéniques, les tampons, la coupe menstruelle et la culotte menstruelle. Mais, ces solutions sont-elles toutes bonnes pour la femme?

Sommaire

Les serviettes hygiéniques, les tampons et les coupes menstruelles : Est-ce les vraies solutions ?

Les menstrues, c’est gênant. Les menstrues reviennent tous les mois chez la femme. Et dans la panoplie des solutions disponibles, il n’est pas toujours aisé de faire le bon choix.

Serviettes hygiéniques, tampons et coupes menstruelles : Des solutions coûteuses et dangereuses

Les menstrues demandent une certaine logistique. Dans une vie, une femme utilise plus de 10 000 protections hygiéniques, 500 cycles menstruels, et plus de 5000 € dépensés. Tout cela coûte cher et c’est peu écologique. Les quantités de produits jetés ne sont pas négligeables.

Tampons et Coupes menstruelles : sources de maladies

Récemment, il y a eu des informations sur la dangerosité des protections hygiéniques. Notamment, des liens ont commencé par être fait sur l’utilisation des tampons et l’endométriose. Près de 600 cas du choc toxique ont été déclarés en une année et près d’une centaine de femmes décédées. Des traces de dioxines, de glyphosates et de pesticides ont été retrouvées dans les tampons. La question serait de savoir si les protections hygiéniques seraient dangereuses pour la santé. Les protections qui suscitent le plus de questions sont celles qui doivent s’insérer dans le vagin comme par exemple les tampons. Sur internet, les tampons sont souvent accusés de deux maladies graves.

L’endométriose 

Les tampons pourraient être à l’origine d’endométriose. L’endométriose est une maladie chronique qu’on retrouve chez une femme en âge de procréer sur 10 (1/10) et qui peut rendre une femme infertile. L’endométriose peut provoquer des douleurs invalidantes qui empêchent d’aller au travail et à l’école. Elle empêche la femme d’avoir une vie sociale saine. A cet effet, une femme a déclaré : << c’est comme avoir deux poignards enfoncés dans l’utérus>>. En plus de cela, l’endométriose est une maladie mal comprise ; puisque la science n’a commencé par s’y intéresser que récemment. Mais tout de même la recherche scientifique a avancé et elle ne permet pas de dire que les protections seraient responsables de cette maladie car les personnes qui soutiennent cette accusation pointent la responsabilité des dioxines, une molécule toxique présente dans les tampons. Toutefois, on a pu constater une corrélation entre l’exposition à ces produits toxiques et l’endométriose.

Syndrome du choc toxique menstruel

En fait, c’est surtout le deuxième reproche fait à ces protections qui est préoccupant. C’est avéré qu’il existe un lien entre le syndrome du choc toxique menstruel et les tampons. Une bactérie est à l’origine d’une série de symptômes gravissimes. Le choc toxique est une infection très dangereuse qui a déjà entraîné de graves conséquences comme des amputations mais aussi la mort de plusieurs femmes. Il faut tout de suite dire que ce syndrome est très rare puisqu’on estime qu’il touche une centaine de personnes par an en France. Une des raisons à cette rareté c’est qu’il ne peut pas toucher toutes les femmes. Il survient à cause d’une toxine baptisée TSST-1 qui peut parfois être produite par une bactérie responsable de graves maladies que certaines femmes hébergent dans leur vagin : le staphylocoque doré. C’est environ 4 % de la population féminine qui réunit ces conditions. Mais, même avec toutes ces prédispositions le choc toxique ne frappe pas au hasard. Pour en être victime, il faut utiliser un tampon ou une coupe menstruelle trop longtemps. Lorsque vous portez une protection intra vaginale, les règles ne s’évacuent pas le sang stagne. Seulement que pour le staphylocoque, c’est le paradis. Donc logiquement ils vont se multiplier la production de toxines TSST-1 va augmenter et passer dans le sang. Des symptômes violents vont se déclencher. En quelques jours ou quelques heures, nausées vomissements, grosses fièvres puis chute de tensions nécroses ; et si rien n’est fait, arrêt des organes vitaux et mort s’en suivra. Ce qui rend encore cette infection encore plus vicieuse, c’est qu’elle est peu connue. C’est pour cette raison que les protections intra vaginales doivent être changées régulièrement, tous les 4h à 8h selon les modèles. Il faut toujours respecter cette durée pour se prémunir du choc toxique. Au final ce syndrome est le seul risque pathologique démontré et qui est lié aux protections hygiéniques.

La règlementation sur des protections hygiéniques, une menace de mort

Mais depuis quelques temps, la composition des protections suscite quand même des interrogations pour une raison tout bête. En ce qui concerne les tampons, les compositions et ingrédients ne sont jamais renseignés sur la boîte car légalement les fabricants ne sont pas obligés de rendre public leurs composants. On ne connaît pas non plus le détail de leur procédure de fabrication. Plusieurs équipes de chercheurs internationaux se sont penchées sur la question et ont analysé le contenu de différents produits de protection hygiénique. Dans quasiment tous les cas, les scientifiques ont pu déceler des traces de différents résidus nocifs : Pesticides, hydrocarbures et perturbateurs endocriniens. Ils sont présents dans les quantités tellement faibles qu’ils sont presque indétectables. Pour presque toutes les substances nocives détectées dans les protections, l’exposition n’atteint pas un niveau préoccupant. 

La culotte menstruelle : la meilleure  des alternatives

On peut enfin pousser un ouf de soulagement grâce à la culotte menstruelle. Elle est une alternative aux serviettes, aux tampons et à aux coupes menstruelles. A elle seule, elles représentent une protection complète. La durée moyenne d’utilisation est de 12h. Mais il est toujours conseillé pour un premier test de l’essayer chez soi. Pour les jours, où le flux est intense, il est recommandé d’utiliser un complément de protection.

  • Elle se lave facilement. En ce qui concerne son entretien, il est recommandé de la rincer à l’eau froide avant de la passer à la machine.
  • Elle est réutilisable. C’est ça son plus grand avantage. La culotte de règle respecte votre corps et votre intimité. Elles sont faites dans une matière douce. Une culotte comme la culotte Sisters Republic, de marque française 100% est la meilleure alternative car on a une meilleure connaissance de sa provenance.
  • Une composition connue : Elles sont composées de tissus technologiques qui leur permet d’être utilisé pendant les règles sans risque de fuite ni d’odeur (anti bactérien) ni même de sensation d’humidité.
  • Elles sont aussi jolies que votre lingerie habituelle. Elles sont confortables. Toutes les femmes sont d’accord pour dire qu’il existe plus de confort en ce qui concerne les culottes. Avec une serviette, on pourrait avoir peur qu’elle bouge alors qu’avec la culotte le confort est tel qu’on se sent hyper à l’aise. Il en existe aussi en modèles shorty. Une culotte de règles comme la culotte sistersrepublic.com remplit toutes ces conditions. La première épaisseur est un tissu en coton ultra absorbant et antibactérien. Elles évacuent très vite l’humidité en surface. La deuxième épaisseur est un tissu technologique étanche qui bloque les liquides et évite les fuites. Contrairement aux autres protections hygiéniques que vous devez changer toutes les 2h à 4h, vous pouvez garder votre culotte jusqu’à 12h de temps.
  • Économique et écologique mais surtout vous n’êtes pas en danger : la culotte a une durée de vie moyenne de 4 à 5 ans. Ce qui vous fait donc énormément d’économie. Sa particularité est qu’elle ne contient pas de nanoparticules. Avec la culotte de règle, il n’y a pas de risque de syndrome de choc toxique contrairement aux protections classiques